
“En attendant mon alternance en Gestion de PME, j’ai continué pendant un an avec, disons, rien. J’ai publié ma première collection avec mon site internet, en tant qu’auto-entrepreneur”, explique Pierre, ancien élève de Terminale -Année de STMG (Sciences et Gestion et Techniques de Gestion) à l’école secondaire Larose.
100% Made in France pour des temps “impossibles”
Pour sa plongée dans la vie active, Xavier propose un univers textile “très fleuri”, mêlant graffiti et nature, urbain et écologique. Le 20 octobre 2022, elle lance sa première collection de mode, Blossom. “Il a quatre produits : une casquette, deux tee-shirts et un pull”, présente le patron de 18 ans. Une fusée à premier étage destinée à financer sa plateforme de vente. Légalement, où sont ses griffes ? “J’ai simplifié ma micro-entreprise. En revanche, je n’ai pas encore déposé ma marque.”
Prochaine étape pour Xavier Bouché-Pillon, qui s’appuie sur un distributeur au Mans : se lancer dans la sérigraphie. “Actuellement, j’achète des cadres, de la peinture. Je passe par un fournisseur qui lui apporte des textiles. Je lui envoie le dessin, il l’imprime et me le renvoie. Plus tard, je veux le faire moi-même. Les étapes. C’est la seule chose qui me manque. Je le ferai.
Services – A Blaineau, un représentant du Défenseur des droits intervient désormais dans les services de Maison France
Valeurs environnementales
L’aventure a conforté le jeune homme dans les valeurs environnementales qu’il défend. “J’ai vu énormément de grandes marques et défini ce que j’aimais. Tout cela m’a fait prendre conscience de l’importance de l’écologie dans l’habillement. J’ai donc choisi le coton bio pour un T-shirt ou une casquette d’Italie. Avec mon budget. (1500 € pour le moment, ndlr)Je ne peux pas compter uniquement sur la fabrication en France, c’est impossible”, avoue avec lucidité le créateur de Toussaikos.
Sur le chemin des sponsors et partenaires, l’étudiant a déjà déclaré qu’il était connecté à Stripe Climate Infrastructure. “A chaque achat sur mon site, un pourcentage lui est reversé. Ils font des recherches scientifiques sur les émissions de CO2.”
En revanche, assister à des événements promotionnels n’est pas à l’ordre du jour. La structure prévaut sans sauter d’étapes. “J’y ai pensé mais pour l’instant, je préfère avoir une image de marque et commencer à sortir des produits.”
Une promesse qui a été “prolongée”.
En plus de démarrer ses ventes en ligne, Xavier travaille sur divers designs. Il serait par exemple décoré dans la division volley de l’US Toussi, et pourquoi pas l’Arrian’s Cup, une course nautique créée par son grand-père.
En 2023, il sera temps de démarrer les travaux de deux ans de conduite de BTS pour les petites et moyennes entreprises (PME) en alternance. “J’ai encore le temps de changer mais au bout de ces deux ans, je pense que je vais me jeter à fond dans la marque.”
“Des autocollants non plastifiés, du ruban adhésif recyclable à 99%”, des emballages en papier kraft, voire des cartes de remerciement faites à la main. L’engagement du bénévole Xavier pour le respect de la planète “a beaucoup grandi”. “Je veux montrer aux gens qu’il faut prendre soin de ses vêtements, en prendre bien soin, quitte à en payer le prix.”
Informations. au 06.72.76.66.82, [email protected] ou sur le site spike-shop.net.
prime Commerce – Une nouvelle pâtisserie a ouvert à Fontenoy
Vincent Thomas
[email protected]